






Une fois sortis, j ai poussé un œuf, pardon, ouf de soulagement et respiré l'air mouillé de cette drôle de matinée
Dehors, il pleuvait mais une de ses pluies fine et candide qui n'empêchait pas le soleil d- 'apparaître et disparaître dans un ciel mélancolique
Les passants que je croisais marchaient, un peu courbe les mains aux poches et chacun était précède d'un léger vapeur.
Il me jetèrent des regards où on lisait de la curiosité, de la méfiance et hâtaient le pas
Moi, je poursuivais mon chemin solitaire jusqu ' a ce que tombe sur ce que je cherchais
C'était une petite auberge au bout d'une rue banale, presque pas de passants, deux trottoirs et des maisons
l auberge en question ressemble à n 'importe quelle petite auberge dans une petite ville , n avait qu' un étage avec un toit de tuile rouge
j 'ai poussé la porte vitré et me trouvais dans ce qu on peut appeler une salle de réception qu ' occupait un long comptoir derrière lequel se tenait un homme ,accoudé le menton sur les mains , grand et massif , l "œil minuscule , rond et incisif fiché très haut dans le visage .il souleva difficilement les poupière et ne parvenait pas à les remonter très longtemps , fait un effort pour me dévisager et avant que je n 'ouvre la bouche , il me lança :
- prenez le couloir porte trois à gauche, c est ouvert
Je poursuivit l'itinéraire indique, le couloir était faiblement éclairé par une ampoule spasmodique, des lambaires jaunes, un papier peint laissait apparaître par endroit voir le plâtre qui le supporte t mord le décor?
J ouvris la porte indiquée faite en méchant bois et peinte en marron triste
La chambre était minuscule, il y faisait un peu sombre mais n avait rien de désagréable
j' ai retiré mes chaussures et me suis laissé tomber sur le bord du lit une fois allongé , j ' ai laissée mon regard paronamique l ' endroit : en plus du lit , elle comportait un petit placard de bois rouge vif , une chaise et un petit lavabo constituait l 'unique confort les murs peint à l 'huile d 'un vert pale et une petite fenêtre donnait sur la rue
je regardais la pluie qui ruisselait à travers le vitre , sur les files électriques des petites goûtes qui se détachaient une à une pour aller s écraser en bas sur le sol mouillé
En face des fenêtres des maisons quelques une éclairées et derrière ses fenêtre vivent des gens, des gens qu on devine simples qui partent le matin et rentrent le soir, bref des gens qu on trouve un peu partout
Ce paysage est si différent de ma ville emplie de bruit et de soleil
j 'tais tellement fatigué que je m 'endormais d 'un sommeil sans rêve et qui me parait court
Quand je me suis réveillé la nuit commençait à s'installer, le ciel étais toujours bas et plombe les fenêtre d en faces s'éclairaient les une après les autres
j ai remis mes souliers et quittait la chambre à la réception l aubergiste était toujours à sa place , dans la même position devant le comptoir , une bref inspection de mes poches me fait découvrir le terrible vérité ; je n 'avais pas un sou le sang est monté dans mon visage qui est devenu aussi rouge qu ' un homard . Voyant mon embarras l homme s, est montré chic en me disant
- allez, on sait ce que sait vous me payerez à la prochaine
Je me suis brouillé en excuse et sortis en reculant. J ai retroussè mon chemin et me revoilà une autre fois devant la demeure de la princesse




